Phosphore

1. Sur le bassin versant de la Penzé

Le phosphore est entrainé dans le réseau hydrographique sous deux formes :

  • Le phosphore dissous (orthophosphates), assimilable par les plantes, est lié à différents rejets (assainissement, piscicultures…),
  • Le phosphore particulaire, lié au sol, est entraîné dans les cours d’eau lors des épisodes pluvieux (érosion).

Les teneurs en phosphore total ne sont pas conformes au seuil défini par la DCE, avec un état qualifié de moyen sur la plupart des stations. Sur la Penzé, les dépassements du seuil de bon état écologique sont essentiellement liés à l’accumulation de différents rejets sur le bassin versants (stations d’épuration, piscicultures…), en période d’étiage*.

Sur les ruisseaux côtiers les valeurs élevées peuvent également être liées à l’érosion et aux transferts du phosphore lors d’épisodes pluvieux. La mise en place de talus permet de limiter les transferts par ruissellement (programme Breizh bocage).

*L’étiage correspond à la période de l’année où le débit d’un cours d’eau est le plus faible.

Les teneurs en orthophosphates (phosphore dissous) ont nettement régressé avec la mise aux normes des stations d’épuration et la fermeture de piscicultures sur le bassin versant.

2. Sur le territoire du SAGE

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Les cours d’eau du périmètre du SAGE ont montré d’importantes variations interannuelles. Globalement à la baisse, les concentrations supérieures à 0,2 mg/l sont fréquentes.

Depuis 2011, les évolutions récentes des concentrations ont montré des secteurs relativement stabilisés : Dourduff, Douron, Pennelée, Eon, même si certains sont encore en état moyen.

Certains cours d’eau présentent des pics de concentrations encore largement supérieurs au seuil de bon état : Horn, Guillec, Frout, Ar Rest, Kerallé.