VIDÉO (1/2) : Quelles solutions pour un système herbager efficace ?
Un système herbager efficace et bien mené présente l’avantage d’être économe. Sous des climats favorables à la pousse de l’herbe, comme le climat breton, les systèmes herbagers devraient ainsi, en toute logique, être nombreux. Pourtant, l’herbe reste encore aujourd’hui en retrait.
En cause, de nombreux freins reviennent fréquemment dans les discussions, qu’ils aient un rapport avec la gestion de l’herbe, la gestion de la production laitière, avec la difficulté de s’y retrouver au milieux des nombreuses méthodes de pâturage ou bien aux investissements à mettre en place :
- « Pâturer, je veux bien, mais j’ai un accessible limité ? Comment fait-on avec 15 ares par vache ? »
- « Avec de l’herbe, on ne fait pas autant de lait qu’avec du maïs et du soja. En plus, le lait fait le yoyo dans le bac. »
- « Les chantiers de fauche tombent en même temps que les semis de maïs »
- « Avec le maïs, je sécurise mon système fourrager. L’herbe, c’est quand même aléatoire d’une année sur l’autre. »
- « Conduire l’herbe, c’est compliqué. Le maïs, c’est simple : on sème, on désherbe, on récolte et on distribue. L’herbe, c’est technique. Il faut changer ses habitudes, et on n’a plus les mêmes herbes. Paddocks, pâturage tournant dynamique : il y a tellement de système herbager qu’on ne sait pas par où commence. »
- « Mon parcellaire n’est pas du tout adapté, il faut faire des clôtures, des chemins, mettre des bacs à eau, tout cela implique des investissements. »
Deux exploitants du BV de la Penzé ont accepté de revenir sur ces freins et sur les méthodes qu’ils ont mis en place pour avoir un système herbager efficaces.
Dans le cadre de la série d’actions collectives du SMHL sur les systèmes herbagers, en partenariat avec le GAB 29, retrouvez la première vidéo qui présente l’exploitation de l’EARL Jacq, à Saint Thegonnec Loc Eguiner.